Après Mayotte, direction la Tanzanie, via Moroni et Nairobi. Très déçue par la capitale du Kenya. Heureusement, le lendemain, le survol du Kilimandjaro nous fit rapidement oublier ce léger désagrément. A Arusha, 1ere escale, Margot a fort peu apprécié notre hôtel très roots (recommandé par les Routards !). Et puis, jeudi, traversée du bush jusqu'au Lake Manyara Park. Ce 1er "game" (cad safari-photo) fût très riche : babouins, éléphants, girafes, lion et lionnes, hippos, zèbres et antilopes s'étaient donnés rv juste pour nous. Sans oublier les millions de flamants roses s'abreuvant sur le lac ! Ouah !!!.
Margot se réconcilie avec les hôtels, découvrant le nôtre suspendu entre ciel et terre, vue imprenable sur le parc. Tous ces détails étant dédiés à la tribu Agius ! bon, nous parlerons de la nourriture et de la qualité des matelas lors de votre retour à Mayotte. Mais, surtout n'oubliez pas parkas, gants et chaussettes. J'ai eu trop froid partout, mais ça c'est normal !
Cette première journée fut aussi celle de notre rencontre avec les Masaïs, leurs petites maisons rondes (1 par épouse), leur volonté de s'accrocher à leurs traditions dans ce monde de brutes...sauf quand il s'agit de se faire un peu d'argent. Là, ils sont trof forts pour vendre le tableau unique copié en 10 000 exemplaires et vendu à 80 us $ ! Bon, je suis méchante car notre guide Saloum, masaï, était génial. Mais je ferai une page spéciale sur lui. A suivre.
La piste s'élance à flanc de montagne. Le brouillard nous enveloppe peu à peu. Tout devient fantomatique, même les nids de poule. On monte dans la purée de pois jusqu'à 2000 mètres d'altitude. Et puis, d'un seul coup, le voile se déchire sur un cirque quasi-lunaire.Où est le ciel, où est la terre ? Même à cette altitude, les masaï continuent à promener leurs troupeaux...et nous inviter à partager quelques instants de leur vie pour une pluie de $. La boma, c'est l'attrape-touriste total : 50$pour chants et danses, visite de la hutte en bouse de vache et umbroglio autour des achats obligatoires. frustrant ! Heureusement la découverte du cratère fut...nous sommes tous les 4 sans voix, même Jules ! Cette immense espace circulaire dans lequel se niche un lac salé est vraiment magnifique, dédié à la vie sauvage. Zèbres, gnous, phacochères...et surtout humains prêts à tout pour avoir la photo du Pulitzer. Le pauvre lion sur la photo se demandait bien ce que lui voulait cette tribu aux multiples têtes, à la peau si dure et se déplacant sur des pattes rondes. Seuls les aigles s'en donnaient à coeur joie pour piquer le pique-nique des américains, toujours prêts à braver les conseils des guides. Heureusement, la fin de la journée fut source de sérénité : siroter une petite bière en contemplant la plus belle vue du monde sur la terrasse de l'hôtel. "Safari", la bière. Of course ! 
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