mercredi 11 avril 2007

Mamoudzou assiégée !

Quel bonheur d'habiter , de travailler ou d'aller à l'école à Mamoudzou ! Lors de cette periode quelque peu agitée de l'île aux parfums, nous pouvons apprécier notre chance et nous laisser aller à la poésie, à la langueur de vivre sous les cocotiers. Assiégés par les barrages au Nord et au Sud, nous profitons de rues dégagées, de stationnements aisés. Mamoudzou vidée des "banlieusards", ressemble à la Mamoudzou de l'été, vidée de ses fonctionnaires. Nous entendons chaque chant d'oiseaux, lorsque les autres entendent les cris d'appel "à la révolte". Quel luxe !Quel calme ! Quelle volupté. Mais je plains sincèrement les autres, ceux qui font chaque jour Mamoudzou-une autre ville, ou ceux qui tentent désespérément d'atteindre la capitale. Nous sommes chaque jour aux aguets de leurs histoires, de leurs émotions, de leurs difficultés.Et contraints, par ailleurs, de les remplacer au travail ou de ne pas travailler tant le nombre d'absents peut être important.

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